lundi 8 janvier 2018

Les communes, les laissées pour compte de la Métropole


Nous avons enfin voté les Pactes de cohérence métropolitains qui lient chacune des 59 communes à la Métropole de Lyon.
Ces pactes devaient être le symbole même du concept de solidarité territoriale. La base même d’un avenir commun respectueux des identités et des prérogatives des communes.
Finalement, ces pactes se résument à lister les interventions métropolitaines dans les territoires des communes ou à favoriser le transfert des compétences communales vers la Métropole comme cela a débuté avec Lyon par la mutualisation de l’accueil des habitants pour les aides sociales et Feyzin qui a fait le choix d’un transfert complet des compétences sociales.
La Métropole devient la championne de la centralisation. Cette évolution pourrait passer inaperçue si elle n’était pas la poursuite d’une stratégie de mise à mal des communes pour imposer la fusion des communes entre-elles et leur intégration dans un espace administratif où elles perdraient leur autonomie de décision. Cette évolution est accentuée par le choix délibéré d’orienter le financement des projets métropolitains vers les zones fortement urbanisées au détriment des communes rurales. Nous avons dénoncé ces choix lors du débat sur les orientations budgétaires qui fixe pour l’année à venir les pistes d’investissements.
La richesse de la Métropole de Lyon est issue de sa diversité. Chaque commune participe ainsi à l’équilibre territorial et offre un cadre de vie, des services, une proximité différente pour que chaque habitant puisse choisir librement son mode de vie tout en étant membre de la communauté métropolitaine.
Notre engagement au service des communes et des habitants nous a amené à proposer un véritable contrat de mandature entre les communes et la Métropole fondé sur la reconnaissance des communes comme porte d’entrée des services aux habitants, une organisation décentralisée et un accompagnement ciblé sur les équipements publics nécessaires à la mise en œuvre des politiques publiques métropolitaines.
Cette proposition d’appui aux communes doit s’accompagner d’une meilleure prise en compte de leurs positions sur les choix de la Métropole. Alors que les membres de la majorité ont accepté le fait que les communes ne soient plus toutes représentées en 2020, il nous appartient d’imposer que les communes puissent peser sur les décisions métropolitaines.
Nous défendons : une vision équilibrée entre la mise en œuvre des compétences de la Métropole et le respect des choix communaux que nous défendons.
Nous défendons : le respect des choix de vie de chacun des habitants.
Groupe Les Républicains et Apparentés: Laurence BALAS, Guy BARRET, Irène BASDEREFF, Joëlle BEAUTEMPS, Nora BERRA, Pascal BLACHE, François-Noël BUFFET, Pascal CHARMOT, Philippe COCHET, Claude COHEN, Yann COMPAN, Doriane CORSALE, Chantal CRESPY, Messaouda EL FALOUSSI, Laurence FAUTRA, Georges FENECH, Michel FORISSIER, Eric FROMAIN, Agnès GARDON-CHEMAIN, Gilles GASCON, Christophe GIRARD, Stéphane GUILLAND, Emmanuel HAMELIN, Patrick HUGUET, Inès de LAVERNEE, Claude LECLERC, Alice de MALLIARD, Jean-Wilfried MARTIN, Martine MAURICE, Jérome MOROGE, Dominique NACHURY, Xavier ODO, Gaël PETIT, Clothilde POUZERGUE, Christophe QUINIOU, Mohamed RABEHI, Michel RANTONNET, Véronique SARSELLI, Alexandre VINCENDET.
Retrouvez nous sur notre site : http://www.lesrepublicains-metropolelyon.fr

Aucun commentaire: