jeudi 5 avril 2018

Méditation sur la chose humaine en politique

La politique est un drôle de monde, mais elle est aussi un révélateur de personnalité. Là cohérence est pour moi le socle de mon action politique. Cette cohérence n'est pas le fruit d'une volonté de garder un cap idéologique que je me serais défini préalablement ou qui dépendrait de dogmes partisans. Tout au contraire elle s'inscrit dans mon approche même de la vie, à savoir, m'appuyer sur la prise en compte et la compréhension du réel. Le réel est donc la boussole de mon action politique comme de tout ce que j'entreprends. De ce fait, je n'ai jamais de difficulté à justifier des positions antérieurs puisqu'il suffit de revenir au réel pour l'expliquer, voire l'approfondir et même l'ajuster encore.

Pourquoi en viens-je ce soir à une telle "méditation" sur la cohérence ? 
C'est tout bonnement l'attitude ahurissante de M. Ben Mabrouk qui s'est livré hier au conseil municipal à un réquisitoire très agressif contre moi (ce n'est pas la première fois, ni apriori la dernière) au motif que j'avais osé exprimer tout haut lors du conseil précédent ce que pense un si grand nombre de Vénissians sur la décrépitude du commerce à Vénissieux. Il était intéressant d'ailleurs de mesurer combien ses propos étaient pour une grande partie une auto-justification de son inaction, expliquant, avec forces preuves, que l'on ne pouvait rien faire pour améliorer les choses... CQFD ! 
C'est exactement ce que je reproche à cette municipalité ! 
Et... c'est exactement aussi ce qu'un certain M. Ben Mabrouk (est-ce le même ?) reprochait à la municipalité en place lorsqu'il m'avait rejoint en 2008 ! 

Visiblement la cohérence n'est pas le socle de son action politique, et fort de ce constat éclairant sur sa nature, je me réjoui que ce monsieur ait rejoint les rives des sans-foi-ni-loi, qui gèrent actuellement cette ville. C'est beaucoup mieux ainsi et cela devient même... cohérent !

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